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Dans la région où il habite, Nicolas de Flue n'est pas le seul à vivre en ermite. Mais sa réputation d'abstinence totale de boisson et de nourriture - à l'exception d'une hostie de temps à autre - a fortement contribué à sa notoriété. Que sait-on de la vie quotidienne de cet homme qui, dès son jeune âge, s'est frotté aux pratiques ascétiques extrêmes?

Parce que Nicolas de Flue est analphabète, les images jouent un rôle très important dans sa spiritualité. De jour, sa méditation est centrée sur une œuvre accrochée au mur de son ermitage, un schéma imagé de la foi trinitaire. De nuit, il vit de nombreux songes révélateurs de sa vie spirituelle. Comment ces images s'articulent-elles? En quoi sont-elles emblématiques de la spiritualité de son époque?

Aujourd’hui, ce sont aussi les statues de figures religieuses qui sont dans le collimateur. La dernière en date est la statue du Danois Hans Egede. Ce missionnaire aurait imposé de force le christianisme et le mode de vie occidental au Groenland, qui par ailleurs dépend toujours politiquement du Danemark.

L'un des étonnements les plus fréquents des visiteurs de l'ermitage de Nicolas de Flüe, à Sachseln (OW), concerne son épouse Dorothée: pourquoi l'a-t-il abandonnée, elle et ses dix enfants, pour aller vivre en ermite au Ranft, à quelques centaines de mètres de la maison familiale? Dorothée, une figure sur laquelle on sait peu de choses, fait l'objet d'une attention grandissante. Quelle place joue-t-elle dans le destin extraordinaire du plus célèbre anachorète de Suisse?

Condamnée par les médecins, sauvée par… d’autres médecins et sa foi en sa voix intérieure, l’infirmière est devenue méditante de la pleine conscience. Récit d’une guérison inattendue.

John Sentamu, l’archevêque noir de York, numéro deux de l’Eglise anglicane, a pris sa retraite dimanche dernier avec une dernière parole forte contre le racisme.